Cela fait déjà quelques années que nous alertons les Robinsonnais sur la gestion financière calamiteuse de la ville, ainsi que nous allons le voir dans les pages qui suivent. Nous avions déjà, en 2008, prévenu des dérives de la gestion concernant les parkings et le marché avec des contrats de partenariat illisibles et très défavorables à la ville. La Chambre régionale des comptes d’Île-de-France avait elle même critiqué tant les conditions de réalisation du montage du marché que la durée de l’engagement.
Durant la dernière mandature, le maire sortant s’est surpassé. Le pôle culturel, d’abord, est un véritable gouffre financier pour la ville au profit d’un petit nombre d’architectes. Mais le chef-d’œuvre de la mandature restera ce fameux PPP-voirie, le seul de France paraît-il, et pour cause. On n’oubliera pas non plus le cadeau des deux terrains de sport à l’entreprise privée qu’est ARENA RACING 92.
Résultat : des impôts 40 % plus élevés que la moyenne du département et une dette qui explose. Environ 70 millions d’euros de dette sont prévus en 2015, pour des ressources annuelles de l’ordre de 50 M€. Tout cela pour des choix douteux en équipement alors que la rénovation de l’école François Peatrik est encore repoussée pour 2016.
Nos engagements
Malgré la situation très difficile des finances de la ville, la gestion actuelle, très particulière, laisse en réalité de nombreuses marges de manoeuvre (voir dernière partie).
- La baisse des impôts sera engagée par une baisse du taux de la taxe d’habitation.
- La dette sera stabilisée malgré une politique d’investissements ambitieuse.
- Les investissements seront totalement réorientés : arrêt des projets de préemption dans la zone NOVEOS, priorité aux écoles et aux équipements de quartier.
- Les dépenses de fonctionnement seront revues en réduisant le superflu (le tape-à-l’oeil, la communication) et en se recentrant sur l’essentiel (l’éducation, l’emploi).