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Un nouveau cas de densification confirme notre diagnostic

Pourquoi la concertation est impossible au Plessis-Robinson ?

mercredi 22 janvier 2014

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Permis de contruire
88/90 avenue Raymond Croland

Le permis de construire, daté du 26 novembre vient d’être affiché sur les terrains des 2 pavillons (dont un avait moins de 10 ans) qui restaient autour du carrefour Croland. Ils seront bientôt remplacés par un immeuble de 50 logements en R+5. Le promoteur n’aura pas tardé puisque ce projet n’est possible que depuis la modification du PLU de mi juillet…

A quoi cela servirait il de dire que nous l’avions dénoncé au printemps auprès du commissaire enquêteur, à l’été lors de l’approbation en conseil municipal, à l’automne dans notre recours gracieux et cet hiver dans notre recours contentieux auprès du maire ? A relire la simple analyse que nous faisions de l’évolution du PLU auprès du commissaire enquêteur, nous ne pouvons que constater que nous étions malheureusement dans le vrai :

« La modification du PLU [des parcelles autour du carrefour Croland] rend ainsi possible la construction de nombreux logements (1300m² de parcelle ; 70% de surface non en espace vert ; 5 niveaux possibles donc 70 logements de 65 m²) » - Analyse du PLU par la section PS du Plessis-Robinson – page 9.

Hier, un peu plus haut dans la rue, la ville rachetait à vil prix le terrain SHELL pour le vendre à un promoteur.

Aujourd’hui, le même promoteur propose, un peu plus loin dans l’avenue, aux riverains un projet plus vaste, le long de l’avenue de la Résistance sans même attendre que la révision du PLU qui rendrait possible ce nouveau projet ait été mise en concertation et encore moins validée par le conseil municipal.

L’association de défense du cadre de vie du quartier pavillonnaire de l’étang Colbert au Plessis Robinson a demandé au maire de suspendre ce projet et de reprendre une réelle concertation. Peut-être auront-ils plus de chance que moi lorsque j’avais formulé le même vœu à propos de la modification du PLU cet automne ?

Demain, sans changement de majorité, l’issue ne fait malheureusement aucun doute : les vraies / fausses concertation vont se poursuivre entre le promoteur et les riverains (le maire s’excluant dorénavant pour cause d’élections proches) ; le PLU sera révisé… et le projet se fera sans recueillir l’approbation des riverains… Ces prévisions ne sont malheureusement que le reflet de ce qui s’est déjà passé tant de fois dans notre ville…

Après demain (ou en même temps), la majorité sortante passera à un autre secteur : le Panoramic-Ermitage ou le secteur du Hameau sont déjà concernés par ces révisions mais rien ne dit que cela s’arrêtera là…

La loi impose une concertation dans le cadre de ces révisions de PLU. La démocratie participative implique de prendre l’avis des habitants avant de changer l’identité d’une avenue ou d’un quartier. Mais, comment concerter quand le projet est déjà dans les cartons ?

Nous proposons de faire une pause sur les nouveaux programmes pour analyser les besoins et prendre le temps de remettre les choses dans l’ordre :

  • Assurer la concertation : associer la population par une année complète d’ateliers et de concertations. La concertation doit être centrale et conduire à une vision partagée de la ville et de son évolution ;
  • Penser la ville : demander à trois urbanistes indépendants de définir, avec les habitants, un projet de ville sur 15 ans ; logement, transport, stationnement, mobilité, équipement public, emploi, commerce sont autant de sujets qui seront pris en compte ;
  • Réviser le PLU : réviser les orientations et les règlements du PLU pour rendre possible cette vision partagée du Plessis-Robinson prenant en compte tous les quartiers mais respectueuse de l’identité de chacun.
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